Fabienne Dulac est une femme qui prend tout de suite de la hauteur : « ma mère m’a emmenée dans la littérature où j’ai trouvé des héroïnes, comme dans les Hauts de Hurlevent. Ces héroïnes m’ont donné l’envie d’être une femme libre ».
Salima Saa est une femme qui commence par vous dire : « bien sûr je continue à me cogner au plafond de verre, mais je ne baisse pas les bras ». En politique, au sein du CAC 40, pour limiter les femmes, en particulier les jeunes et pour bloquer les personnes issues de la diversité, les plafonds de verre se sont empilés, et elle n’a cessé de les faire voler en éclat les uns après les autres.
Marie-Sophie Claverie est une femme qui a gardé quelque chose d’une enfant effrontée, déterminée, pleine de charme. D’ailleurs, elle vous dit : « qu’est-ce que c’est être une femme ? Je ne sais même pas, j’ai 48 ans et je suis incapable de vous le dire ».
Pascale Sourisse est une femme étonnante. Quand elle passe la porte, il y a tout son charisme avec elle, une certaine forme de sévérité aussi. Vite, vous sentez que vous en tenez une, une femme vraiment libre. Elle vous dit, du haut du CAC40 : « depuis le départ j’ai toujours cherché à suivre mes envies, mes passions et les postes qui me plaisaient le plus ».
Clara Gaymard est une femme qui ouvre l’horizon : « c’est la vie qui m’a rendue libre. C’est la curiosité et l’envie de découvrir et de respirer le monde. C’est l’appétit qui m’a rendue libre ». Vous la contactez parce qu’elle est la figure-même de la femme qui a eu une carrière, une famille (9 enfants donc) et un mari assez occupé (Ministre, entre autres). Vous pensiez voir une bourgeoise-type, vous vous prenez une femme décidée à regarder le bonheur en face et une bonne dose de sororité : « il y a des choses qu’on ne peut partager qu’avec des femmes qui vous aiment comme des sœurs ».